Jules Autef
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Bousculé par une belle équipe de Trélissac, l'OM a attendu la séance des tirs au but pour venir à bout des pensionnaires de National 2.
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1 - 1TAB : 2 - 4 |
Marseille
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A. Diaby 1' |
20' D. Payet |
L'année 2020 ne démarre pas sur les chapeaux de roues pour l'OM, qui a dû batailler pour franchir l'écueil Trélissac et accéder aux 16es de finale de la Coupe de France. Trois divisions séparaient les Aquitains, à la lutte pour le maintien en National 2, et les Marseillais, solides dauphins du PSG en Ligue 1, mais les quelques 13 000 spectateurs du stade de Beaublanc, à Limoges, où avait été délocalisé ce 32e de finale de Coupe de France, ne l’ont pas remarqué.
Bouna Sarr et Yohann Pelé sont même passés pour des amateurs quand le premier a adressé une passe beaucoup trop molle au second, pas beaucoup plus vif pour dégager son premier ballon du match devant Aboulaye Diaby. Résultat : un but gag concédé au bout de seulement vingt secondes et une équipe de Trélissac en confiance, qui ne s’est pas reposée sur cet avantage pour bétonner devant les buts de Thomas Navaux.
Derrière une ligne de cinq défenseurs positionnée relativement haute, le gardien du TFC a choisi de jouer très avancé pour anticiper les longs ballons de Strootman, Caleta-Car et consort. Et si Maxime Lopez a manqué de précision sur un premier lob (7ème), Dimitri Payet s’est montré plus juste pour remettre les deux équipes à égalité, d’une pichenette astucieuse sur un excellent service de Rongier (20ème). On pensait alors l’OM, poussé par un public quasi-intégralement acquis à sa cause, enfin lancé. Mais c’était sans compter sur la solidité de la défense adverse, repassée à quatre pour densifier le milieu de terrain, ni sur les parades efficaces à défaut d'être académiques de Navaux devant Benedetto (22ème), Rongier (36ème, 45ème) et Caleta-Car (46ème).
Pelé se rattrape aux tirs au but
Moins enlevée, la deuxième mi-temps s’est résumée à une bataille du milieu de terrain, auquel Rongier d’un côté et Belbachir de l’autre ont amené la qualité technique qui manquait aux autres acteurs, et plus particulièrement aux Marseillais, pour que la rencontre s’emballe réellement. C’est en fait dans les dernières secondes du temps règlementaire que de nouveaux faits de jeu sont intervenus, avec l’expulsion d’Hiroki Sakai pour deux cartons jaunes reçus coup sur coup (88ème, 91ème).
Réduit à dix à l’entame des prolongations, Marseille a continué d’assumer son statut et la responsabilité de la production du jeu qui en découle. Des espaces se sont alors ouverts pour Trélissac, mais ni Fourmy (103ème) ni Bisson (105ème) n’ont su remettre les bleus devant. Ce sont néanmoins les hommes de Villas-Boas qui ont eu les dernières occasions de faire la différence, par les entrants Marley Aké (113ème) et Nemanja Radonjic (116ème), mis en échec par Thomas Navaux. Plus frais malgré leur infériorité numérique, ils se sont finalement imposés aux tirs au but, grâce à deux arrêts signés... Yohann Pelé !
LES NOTES
Trélissac : Navaux (7) - Djaha (5), Gnaleko (5), Antanasijevic (6), Diakhaby (7), Aguad (7) - Belbachir (7), Bigne (5) - Diaby (7), Soly (5) puis Le Poulichet (6), Bisson (5).
Marseille : Pelé (6) - Sarr (2), Alvaro (7), Caleta-Car (6), Sakai (3) - Rongier (7), Strootman (5), Lopez (4) - Germain (4), Benedetto (4) puis Aké (5), Payet (5).
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